Le magot se nourrit de glands, d'écorces, de cônes, d'aiguilles de cèdre, de champignons, de bulbes et de proies animales comme des insectes, d'autres invertébrés (scorpions) et des amphibiens. Le régime alimentaire évolue tout au long de l'année en fonction de la disponibilité alimentaire. Aux abords des zones agricoles ou villages, il peut également consommer des fruits, des légumes, des céréales ainsi que d'autres plantes ne figurant pas normalement dans son régime alimentaire, ce qui témoigne de sa grande faculté d'adaptation dans ce domaine.
Une association SOS-MAGOTS existe depuis quelques années pour venir en aide à ces primates.
Une quarantaine de membres s'occupent de leur protection et un site internet est dédié à la cause : http://www.sos-magots.com .
Ils sont également protégés par la Convention de Washington.
Malgré ces protections, le singe magot subit du braconnage pour être illégalement exporté vers l'Europe.
Comme pour le guépard, les petits sont capturés, afin de devenir des animaux de compagnie. On estime que plusieurs centaines de jeunes magots seraient vendus chaque année, coûtant jusqu'à 300
euros.
Mais s'ils sont adorables étant bébés, ils deviennent beaucoup plus compliqués à gérer une fois adultes. Bagarres, morsures, objets cassés... les dégâts peuvent être nombreux, et souvent leur
propriétaire les abandonne.
Un autre point est la conservation des forêts dans la région. Elle est essentielle pour assurer la survie des espèces fortement menacées, mais également pour garantir l'approvisionnement en eau douce et réduire les risques de désertification et d’autres impacts issus du changement climatique